lunes, 4 de noviembre de 2013

AFFAIRE MARTHE MOUMIË

AFFAIRE MARTHE MOUMIE NEE EKEMEYONG : L’OMERTA
                                                                            JEAN ARTHUR AWOUMOU
                                                           BUREAU DU COMITE DIRECTEUR DE L’UPC  


         Après la stupeur de l’opinion publique, les effets de manche de la police et des tribunaux, trois ans plus tard encore des trous noirs.

        Le 07 janvier 2009 Marthe MOUMIE née EKEMEYONG cadre de l’UPC depuis 1950 est violentée, violée et tuée par EBOUTOU MINLA’A  Franck né le 07 avril 1990. Ce dernier dérobe au passage un poste radio, un lecteur DVD, des cassettes CD, des vêtements, des draps, une valise et un téléviseur. Marthe MOUMIE, âgée de 78 ans et découverte sans vie le matin du 08 Janvier 2009 étendue sur le ventre et recouvert d’un drap jusqu’aux épaules. EBOUTOU  MINLA’A Franck est condamné à une peine capitale pour vol aggravé et viol le 21 février 2013 par le tribunal de grande instance d’Ebolowa.

L’HORREUR
EBOUTOU MINLA’A  Franck  est arrêté le 11 Janvier 2009 à TOM, située à une vingtaine de kilomètres d’Ebolowa. De l’aveu de EBOUTOU MINLA’A Franck, il est arrivé chez Marthe MOUMIE vers 13 heures. Profitant du fait que Marthe MOUMIE est allé vider sa poubelle, il s’est infiltré dans la maison et s’est caché sous le lit de Marthe MOUMIE. Croyant Marthe MOUMIE profondément endormie, à 20 heures EBOUTOU MINLA’A sort de sa cachette. Marthe MOUMIE se réveille en sursaut et se met à crier. Elle saisit EBOUTOU MINLA’A, il s’en suit une bagarre entre les deux. Il la renverse, l’étrangle pendant dix minutes et la viole. A 5 heures du matin,  il se rend dans la chambre de la victime pour s’assurer qu’elle est réellement morte. L’expertise médico-légale d’une équipe de médecins de l’hôpital public régional du Sud à Ebolowa révèle clairement : des lésions ecchymotiques sur la face, des lésions bucco-dentaires, des dents cassées, la tuméfaction de la lèvre supérieure des lésions vaginales et des spermatozoïdes. Marthe MOUMIE a donc été battue, violée, étouffée par son ou ses meurtriers. Elle est morte asphyxiée. Ayant avoué volontairement  ses  forfaits, les dépositions de l’enquête préliminaire faisant foi, EBOUTOU MINLA’A tombe sous le coup des articles 315 alinéa 3 et 336 alinéa-b du code pénal Kamerunais. EBOUTOU MINLA’A est reconnu coupable de vol aggravé et de viol et condamné à une peine capitale.

LOI DU SILENCE
Dans une correspondance du 08 novembre 2011 au Président du Tribunal de Première instance d’Ebolowa, Helene MOUMIE avait exprimé ses réserves sur la qualité des prélèvements et leurs circonstances d’acheminements aux laboratoires. Elle y avait exigé une contre expertise. Le  Président du Tribunal de Première Instance est resté silencieux. Helene MOUMIE était septique sur les résultats d’autant plus qu’une réunion avait eu lieu à Ebolowa où étaient présents : Le Chef de l’hôpital d’Ebolowa, le Chef de la police politique d’Ebolowa, le Gouverneur et le médecin désigné d’autorité par le pouvoir en place sans l’avis des ayants droit. Ni Helene MOUMIE ni personne d’autre de la famille de Marthe MOUMIE n’ont été conviées à cette réunion. Afin que la contre expertise soit faite, le TRIBUNAL D’Ebolowa avait exigé à la fille de Marthe MOUMIE, de payer les frais pour les analyses ADN. Elle a obtempéré en versant 2397,90 Francs suisse (1.267.183 FCFA). Le centre universitaire romand de médecine légale de Suisse n’a pu déceler les traces de spermatozoïdes des tubes et seringues que l’institut pasteur de Yaoundé lui a expédié. Le centre universitaire romand Suisse n’a pas aussi analysé certains tubes et a trouvé  un ADN qui correspond au profil africain dont d’EBOUTOU MINLA’A. Il apparait que les éléments constitutifs pour analyses ADN d’EBOUTOU  MINLA’A n’ont pas été expédiés à Lausanne car il est improbable que le centre universitaire romand Suisse n’ait pu déceler ni l’ADN, ni les spermatozoïdes de EBOUTOU MINLA’A. Si le centre universitaire romand a décelé une très faible présence de spermatozoïdes des éléments à analyser, ça voudrait dire qu’il n’a pas reçu les éléments pour analyses de l’appareil génital de la victime dans la mesure où une équipe de médecins Kamerunais à Ebolowa a certifié après analyse médicale : Des  lésions et des spermatozoïdes dans l’appareil génital de la victime. Le centre universitaire romand aurait dû non seulement confirmer les analyses des médecins Kamerunais mais  aussi établir si l’ADN et les spermatozoïdes étaient ou non d’EBOUTOU MINLA’A. La substitution et la rétention de ces éléments pour analyse ADN ont été opérés très probablement à Ebolowa et à Yaoundé car c’est sous l’autorité du médecin Kamerunais du centre Pasteur de Yaoundé ayant participé à cette rencontre à huis clos chez le Gouverneur que sont expédiés les éléments pour analyses au centre universitaire Romand. Ce qui confirme la confidence d’EBOUTOU MINLA’A à l’avocat de la fille de MOUMIE : cette affaire Marthe MOUMIE est très sensible. Ses origines sont aux sphères du pays et ont des bras longs qui peuvent frapper n’importe où. EBOUTOU MINLA’A affirme qu’il y a eu bagarre entre lui et la victime à 20 heures. A cette heure-là, la fillette ne pouvait pas dormir d’un sommeil profond au point de ne rien suivre. C’est très probablement tard dans la nuit que cette horreur a été perpétuée. Il est impossible que EBOUTOU MINLA’A ait agi tout seul  au point de n’avoir aucune trace de la bagarre sur lui et avec autant d’efficacité contre une dame de 70 KG contre 60 Kg environ d’EBOUTOU MINLA’A. Ce qui suggère fortement la présence de plusieurs complices. Neutraliser violemment, violer et tuer Marthe MOUMIE  sans le moindre bruit, sans troubler le sommeil léger de la fillette à 20h tardivement ne peuvent que étayer la thèse de complicité dont EBOUTOU MINLA’A aurait vraisemblablement ouvert la porte comme convenu  après son infiltration au domicile de la veuve MOUMIE. Le viol d’une vieille dame de 78 ans est la signature des loges ésotériques qui nuisent tant au Kamerun. EBOUTOU MINLA’A  est certes coupable mais aussi complice car il a été vraisemblablement jeté en pâture pour diversion afin de dissimuler ses complices et les commanditaires du meurtre qui sont aux sphères du pays tant à Ebolowa que à Yaoundé comme il l’a confié à l’avocat des ayants-droit. C’est pourquoi l’enquête s’est focalisé exclusivement sur EBOUTOU MINLA’A Son mutisme lui vaudrait des lendemains qui chantent et la liberté dans les années à venir. Comme le leader indépendantiste de l’UPC  et son époux MOUMIE, Marthe MOUMIE a été assassinée. L’UPC véritable dites des fidèles, et sa fille l’ont inhumée dignement. Ces  meurtres des membres de l’UPC, cette marginalisation de l’UPC et ces contrefaçons UPC, qui ne servent que de caution démocratique à un régime dictatorial à vernis pluraliste,  sont perpétuées contre l’UPC véritable dite des fidèles (quoique légale depuis le 25 février 1960, confirmée par l’article 5 des lois sur les libertés publiques de 1990) pour occulter et travestir la mémoire historique du Kamerun, pour perpétuer l’arriération du pays et la misère du petit peuple, d’où également le refus de la CENI (commission électorale nationale et indépendante en lieu et place de l’actuel ELECAM) et des élections justes et transparentes par la régime en place. Marthe MOUMIE est auteur d’un ouvrage : victime du colonialisme, et a participé comme personnage central au documentaire de Franck Garbely: autopsie d'une décolonisationson ouvrage et ce documentaire sont recommandés à tout kamerunais et à tout Africain.
                                                                           JEAN ARTHUR AWOUMOU                                
                                                           DIRECTEUR BUREAU DUCOMITE DE L´UPC  


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